Dave Baksh de Sum41 répond à nos questions avant leur tournée

Crédit photo: Sum41 Dave Baksh de Sum41 répond à nos questions avant leur tournée

Avec la sortie de leur nouvel album et leur tournée nord-américaine qui approche à grands pas, le guitariste Dave Baksh de Sum41 nous a alloué une petite entrevue, question de mousser sa future venue au Métropolis, le 17 octobre prochain.

Comment tu te sens d'être de retour en tournée?
C’est un sentiment incroyable! J'ai jamais vraiment arrêté de faire de la tournée, mais le faire avec le respect d’un groupe comme Sum41, c’est comme loger au Ritz tous les soirs!

As-tu vu un changement dans la dynamique de la bande et dans l'esprit de la musique suite à ta pause de 9 ans ?
Quand je suis parti, on commençait à être brûlés de l’horaire qu’on avait : 340 jours de travail pour 20 jours off - sur toute l’année! À présent, tout le monde est plein d’énergie. Tout le monde est très proche. Nos amitiés ont surmonté l’épreuve du temps, elles sont au-delà de ce qui se serait dit au courant de la dernière décennie. Revenir ensemble est génial!

Dans la scène de la musique actuelle, quelle est la place du punk-rock ?
Étant dans la scène locale depuis plusieurs années, j’ai pu voir un certain dédain face au punk-rock, mais j’ai aussi pu témoigner d’une nouvelle vague où beaucoup de gens qui demande à de vieux bands de jouer à nouveau. Le moment où ça m’est devenu apparent est quand je jouais au  Warped Tour cet été et où j’ai réalisé qu’il y a plusieurs personnes qui venaient voir le groupe, alors qu’on s’attendait à ce que ce soit nos vieux fans – des monsieurs, madames! – mais non! Ça a fini par être un public toute cette nouvelle vague, de gens de 14 à 40 ans. C’était beau à voir. Très rafraîchissant et ça donnait un bon buzz sur scène.

 

Votre public a-t-il grandi avec vous ou vous avez vraiment une nouvelle vague de fans?
Tu perds définitivement des gens au fil du temps. Ça, c’est sur. Avant, j’entendais beaucoup «Ah! Je vous écoutais dans le temps où vous étiez encore un band!»

Mais en regardant tous ces nouveaux jeunes visages et de voir de vrais punks, avec des Mohawks portant les patchs du groupe sur leur veste en denim… On ne pouvait jamais même rêver que ça arriverait. Surtout sur la scène locale, à l’époque, on était vraiment des outsiders. En même temps, j’imagine que ça fait aussi parti d’être punk rock ; de faire ce que tu veux, peu importe ce que le monde dit.

Est-ce que vous êtes hantés par Fat Lip et son succès ?
On ferme encore le show avec cette chanson-là à la fin de tous nos spectacles! On est encore très contents de la jouer puisqu’on croit toujours à ce qu’elle dit.

War  (sorti le 24 août 2016)

À la Guitar World...

Qu'est-ce qui t’as poussé à ramasser une guitare ?
Mon cousin avec qui je restais était un bassiste et un drummer. Il faisait partie d’un band à Ajax qui s’appelait Nemesis et qui jouait à la pizzéria locale. Un jour, j’ai ramassé la guitare du lead et mon cousin m’a dit : «Hey, tu devrais jouer de la guitare!» et j’étais comme «nah». Finalement, c’est lui qui m’a appris comment la tenir proprement et à lire des tabs.

Quelle est la première chanson que tu as apprise?
 «Caught in a Mosh» par Anthrax.

Quelle est actuellement ta guitare préférée?
Paul Reed Smith Single Cut (PRS) orange et brune.

As-tu déjà vécu un moment embarrassant sur ​​scène ou concert-cauchemar?
Oui! Et c’était dans la ville de Québec. Ça a été le jour de la marmotte, car c’est arrivé deux fois plutôt qu’une. Les deux fois, j’étais en train de faire un solo et en reculant pour retourner derrière le micro, je suis tombé pieds par-dessus tête. Ça arrive! Une autre fois, mon pied a glissé entre deux caisses de résonnance et mes couilles se sont fait écraser... Une jambe prise qu'on ne voyait plus, à demi en train de faire une split. Ha!

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Source : SUM41

 

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