
On n'a eu que très tardivement notre neige et on a passé Noël à 17 degrés. « Tout ça, c’est la faute du réchauffement climatique et de la fonte des glaces » certains vont dire. C’est un fait, et on ne peut pas le nier, mais ce n’est pas la seule et unique cause et voici pourquoi.
El Niño
Traduit en français, cela veut dire « Petit garçon », ou encore « Le fils du Christ » vu qu’on observe souvent ses effets les plus forts autour de Noël. Le phénomène se produit quand on remarque une augmentation d’environ 1.5 à 3°C (selon les sources) de l’eau en surface dans une région précise du Pacifique (se référer aux cartes ci-dessous). Et semblerait-il que cette année, on a affaire à un phénomène particulièrement fort.

Le deuxième était en 1997, qui a précédé le Grand Verglas. On dit justement que le phénomène est cyclique : les variations sont habituellement entre 2 et 7 ans entre chaque cycle, et c’est pourquoi on lui donne une moyenne de récurrence d’environ 5 ans. Malheureusement, va falloir s’y faire parce que selon la tendance, le phénomène semble s’accentuer et devenir de plus en plus fréquent. La communauté scientifique n'est pas encore unanime quant au fait que ce phénomène soit directement dû au réchauffement climatique.
Vu notre proximité avec la côte Est américaine, ces précipitations sous forme de pluie ou de neige (si on est chanceux), remontent jusqu’à la Belle Province. Cependant, les régions maritimes dont la douce Gaspésie et ses Chic-Chocs sont en général toujours ceux qui « écopent » le plus (les chanceux). Tout ce qu’on sait, c’est que le phénomène amène en général des hivers plus chauds et secs pour le Québec, mais qu'étant au nord du 49e parallèle, les chances de voir le gazon jusqu’en avril sont assez minces.
On est enfin chanceux, on vient de recevoir une bonne bordée de neige qui s'annonce pour rester!