
La première chose à faire avant de commencer à lire l'entrevue: PRESS PLAY!!!!!
C'est parfait ça, tu peux commencer maintenant!
33mag: Vous faisiez partie de groupes différents avant Dance Laury Dance, comment vous êtes-vous retrouvé tous ensemble dans ce même projet ?
DLD: Lap, Harry et Max ont fondé le band en janvier 2007, puis au début 2008 Blake et Dagger Pat ont rejoint le band. Le line up est resté le même jusqu’en 2011, année où Dagger a quitté et Savage Phil a pris sa place sur le lead guitar ! Plusieurs facteurs peuvent expliquer le pourquoi de nos rencontres, mais en fin de compte ce qui nous uni c’est la passion.
Faire la première partie de Metallica en 2011 ou Alice Cooper, c’est complètement fou! Comment se sont passées ces rencontres?
Ouvrir pour Metallica c’était malade en criss ! Il s’agit sans aucun doute de l’expérience de vie la plus incroyable qu’on ait vécue à ce jour et mis à part AC/DC, on voit difficilement quel plus gros show on aurait pu faire sur les Plaines d’Abraham. On sera toujours reconnaissant envers le Festival d’Été de Québec de nous avoir donné cette incroyable chance. Pour ce qui est d’Alice Cooper, on ne l’a pas rencontré, mais jouer au Centre Bell c’était très intense aussi, malgré que le Canadien de Montréal suçait des gros nœuds cette année-là… mais cette année avec Brandon Prust dans l’alignement, Markov en santé, Michel Therrien en plein contrôle et Brandan Gallagher qui va gagner le Calder ça sent la coupe !
Qu’est-ce qui a changé dans votre parcours depuis ce jour-là ?
Honnêtement, on a toujours cru qu’avec le travail acharné et les sacrifices les résultats allaient venir, et qu’il ne fallait jamais arrêter de travailler et ne jamais se satisfaire de ce qui est arrivé dans le passé. Nous investissons toujours plus de temps et d’énergies dans le band, pour faire évoluer le son et amener notre musique toujours plus loin, on regarde vers en avant finalement.
Ce sont des mecs plutôt sympas ou ils ont carrément la grosse tête?
Aucune idée, tout le monde semblait cool.
Vous vous donnez une image de groupe plutôt trash et rock’n’roll, et un certain public vous reproche de jouer un rôle beaucoup trop décalé par rapport à la réalité, comment vous répondez à ça ?
On joue la musique qu’on aime et on fait ce qu’on veut avec nos vies. De toute façon la réalité c’est relatif et ce qu’on ne voit pas existe aussi.
Vous avez participé au festival South by Southwest (SXSW) à Austin, un des plus grands et plus prestigieux, comment avez-vous été accueilli par le public texan ?
Très bien, on a même des admirateurs là-bas! On aimerait y aller plus souvent, mais ce n’est pas à côté !
Il faut savoir que SXSW c’est très gros, y’a environ 3000 bands qui se produisent là en plus des autres activités et partys. C’est quand même dur d’évaluer les véritables retombées d’un show à SXSW. Concrètement pour nous, on s’est fait booker sur une couple de festivals majeurs au Québec et sur une tournée canadienne, mais c’est surtout l’exposure media qui est important et ça c’est plus dur à mesurer.
Êtes-vous des adeptes de sports extrêmes en tout genre ? Surf, Snow, Skate, patinage artistique ?
On fait du snowboard et du skate pour la plupart, mais on ne ride pas comme si on avait 18 ans, on peut plus ou moins se permettre de se péter un bras, mettons. Donner un show c’est pas mal ce qu’on fait de plus extrême, mais ce n’est pas un sport.
Presque n’importe quel stage !!! HAHA !
Pouvez-vous encore compter le nombre de blessures faites en ridant, en buvant, ou sur scène ? (ou les 3 en même temps)
Malheureusement non, on se blesse quand même souvent en faisant des shows ou le party, mais généralement on ne se souvient pas comment ou pourquoi. Le moins chanceux en show c’est Harry, y’a failli perdre un œil dans un show à Stoneham pis le plus gros kit de son ever y est tombé dessus pendant la dernière tune d’un show à Victo…
Une soirée avec Dance Laury Dance, ça à l’air plutôt rock’n’roll, est-ce que vous pouvez nous décrire une soirée typique au risque de choquer nos jeunes lecteurs?
Il n’y a pas vraiment de soirée typique avec Dance Laury Dance, on ne planifie pas vraiment comment une soirée va se terminer ou à quel point on va se détruire. On se concentre sur le show pis après on check ça. On aime faire le party, on aime le monde en général, on aime avoir du fun pis on aime les filles beaucoup, donc tout ce qui a rapport avec ça, on est down… mais y’a pas de soirée typique, dans le sens qu’on peut faire le party pendant 2 jours non-stop en filmant un vidéo creepy d’une fille ultra moche et turbo horny qui coure à poil dans l’hôtel à la recherche d’un pénis de plus à se mettre sous la dent comme on peut dormir dans la van dans un parking de Wal Mart à Sudbury…

ENTREVUE EXCLUSIVE avec le groupe DANCE LAURY DANCE qui sera à l’after-party du Ride Shakedown ce week-end!