Profil: Tony McDermott, illustrateur de pochettes reggae

Le Major Lazer, ce personnage créé par Diplo et Switch pour leur projet électro-reggae, aura sa série sur la chaîne Adult Swim. Les détracteurs de Diplo qui l’accuse de faire de l’impérialisme musical (soit récupérer à son profit le travail d’autres artistes), auront un peu plus d’eau à leur moulin.

L’esthétique de «Guns don’t kill people, Lazer do» est fortement inspirée par le travail de Tony McDermott, le directeur artistique de l’étiquette/magasin de disques Greensleeves Records.

Greensleeves a été fondé en 1975 en Angleterre. C’est rapidement devenu une référence en terme de reggae, puis de dancehall. Ã? ce jour, ils ont le plus gros catalogue du genre au monde, avec 20,000 chansons, dont «Get Busy» de Sean Paul, «Oh Carolina» de Shaggy, ainsi que des albums de Beenie Man, Elephant Man, Sizzla, Vybz Cartel, Scientist, Gregory Isaacs, Mr. Vegas, etc.

Le label a aussi marqué l’histoire de la pochette, avec le style particulier des illustrations imaginées et dessinées par McDermott.

Pour ceux qui veulent aller plus loin, cette entrevue de Creative Review avec McDermott est assez éclairante.

Stüssy a sorti, en collaboration avec le label, un livre qui recensait les 100 premières pochettes de Greensleeves. Malheureusement, c’est un peu dur, voir impossible, à trouver sur le marché.

Stüssy a aussi créé une compilation pour l’occasion, mélangeant les 10 premières années de vie du label (1977-1987).

Mixtape: Greensleeves: The first 10 years, mixé par Al Fingers.