SXSW 2011: Choisir, c’est mourir un peu.

On est officiellement arrivé depuis vendredi, mais la vraie vie commence pour vrai hier/aujourd’hui. Parce qu’à Austin, tu vaux pas grand chose si t’as pas de badge dans le cou. C’est un peu un Ã?tat dans un Ã?tat. D’ailleurs, ce n’est probablement pas un hasard s’il faut remplir un carton vert (ou en anglais une «green card», qui est aussi le nom commun pour les permis de travail états-uniens) avant d’être sacré du précieux pendentif.

Toujours est-il que le vrai défi de planification a commencé, à soulever le pour et contre d’aller voir Yelawolf, mais qui joue en même temps que Drop the lime à un jet de pierre de Black Lips qui jouent entre Bad Brains et Talib Kweli. La misère des riches est quand même une sorte de misère. J’ai d’ailleurs appris une leçon de vie importante à une Anglo hier: choisir, c’est mourir un petit peu.

Les Françaisa compris depuis longtemps qu’on ne pourrait tout voir et tout vivre. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut pas essayer.

Donc, en rafale, les choses LOL qui se sont passées, en date du mercredi 14h43, heure montréalaise:

– Acheter des bikes au Walmart avec l’intention de les rapporter à la fin du voyage, se rendre compte que c’est nous qui se sont fait fourrer avec des bikes fait pour durer 15 min.

– Faire référence à des meme dans la vie de tous les jours et être compris comme si c’était passé aux nouvelles.

– Inventer le #scumbag.

– Réussir à aller piocher dans le buffet de la section VIP avec Demi Moore et Ashton Kutcher dans un party où t’as même pas de passe ordinaire pour entrer.

– Pendant ce temps-là, Séb trouvait une tactique pour auto-produire son film.

– Devenir meilleur ami avec les gars de ce petit site là. Et de celui-ci aussi.

– Fumer les Cohiba d’un VP de Rogers qui, accessoirement, est le voisin, à Palo Alto, de ce gars-là. On suspecte que c’est peut-être un grand arnaqueur/menteur compulsif.

– Baz qui présente tous les symptômes d’une crise de stress aiguë en entendant le .44 péter au shooting range avec Karkwa.

– Inventer un nouveau jeu qui est divertissant, mais qui brûle du karma comme du napalm au Vietnam en ’76: tirer des billets de banque roulés en boule à un hobo du haut du balcon d’un bar. Bizarremment, on était les seuls à trouver ça drôle.

– Le Zangief Kid.

– Cet article plus-que-parfait sur le stlyle de Baz qui passe pour un clochard à mi-chemin «entre Kid Cudi et Sid Vicious».

– Le loup-phoque, le prochain angry wolf, mais plus comique: